Une première partie très interessante vu qu'on a Batman qui joue le rôle de detective avec un gang très intelligent.

Je croyais même pour un moment que ça allait être le retour du clock king mais non on a bien l'introduction d'un nouveau villain probablement peu connue le ventriloquiste.

Et c'est vraimant cool de pouvoir voir batman essayer de batter la folie humaine.

Bilan: très bon épisode.

Dans cette saison très portée sur la nouveauté, la diversification des plans des méchants et le travail d’équipe plus récurrent et nécessaire de Batman à travers ses alliés, c’est surprenant de se retrouver tout d’un coup avec un épisode comme celui-ci qui aurait tout autant pu sortir de la saison 1 : une villain origin story avec Batman en solo. En effet, si le très gros des ennemis phares du Chevalier Noir ont déjà été introduit à ce stade, il en reste quelques-uns à être présentés et c’est notamment le cas de celui de cet épisode : Le Ventriloque. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas partie de ceux qui ont raté leur entrée dans la série …

Tout d’abord sa caractérisation est très réussie. Étant dévoilé très progressivement avec un suspense parfaitement géré à son propos (d’autant que ce n’est tout de même pas l’ennemi de Batman le plus connu), maintenant constamment le mystère d’une part sur son identité, puis sur la nature de Scarface, qui fut même suggérée comme fantastique à un certain point de l’épisode dans une scène très forte qui génère pas mal de tension pour une poupée sans vie, avant de se concentrer sur le trouble fascinant du Ventriloque, la série ayant su superbement bien distinguer ce personnage de l’autre ennemi phare de Batman victime du même trouble (Double Face) à travers notamment un affrontement final très poignant pour le pauvre gus, sublimé par cette émotion douce-amère, tragique et fataliste si particulière à cette série et qu’elle réussit toujours à la perfection dans ces moments forts.

L’enquête bien qu’assez lambda est en plus très sympathique à suivre (Batman fait le détective comme ça faisait longtemps qu’il ne l’avait plus fait), notamment à travers des sbires identifiables et assez attachants, offrant quelques situations atypiques dans le lot, et surtout quelques très beaux plans au sein d’une animation et d’un dessin qui connaît ici par moment de vrais pics d’inspiration et de beauté.

Même si le genre a fait plus fracassant, cet épisode reste un très bon cru des ultimes représentants d’un genre dorénavant mourant dans la série …

Et à part cette connerie avec Zeus, superbe début de saison, décidément ...